Justice League

Oui, ce texte en gros n’était pas une bonne idée. Mais on n’est plus à ça près hein…

Réalisateur(s) : Zach Snyder (et Joss Whedon)

Acteurs : Ben Affleck, Gal Gadot, Henry Cavill, et les autres…

Synopsis : Super-héros (+ Batman) vs Aliens


Voilà, DC a enfin accouché de son Avengers.

Et… c’est pas glorieux.

Ok, ce n’était pas facile : les gens allaient forcément comparer Justice League et Avengers, sur toute la Justice League, 3 ont déjà eu leur film, et 3 non (Aquaman, Cyborg et Flash), il fallait donc faire vite fait, bien fait « l’origin story » de la Justice League.

On part très (très) vite sur de l’invasion alien, Papa Batman est déjà au courant de pas mal de trucs, Maman WonderWoman l’éclaire sur le reste, et c’est parti pour aller chercher les enfants : ce sera Cyborg en pleine crise d’adolescence, Flash, l’élément comique, bouffon-pas-drôle, petit cousin attardé et Aquaman, le grand-frère trop-tip-top-cool.

Sauf que Batman est vieillissant, n’a pas de supers-pouvoirs (sauf celui d’acheter/construire tout ce qu’il veut, et toujours en mettant bien les mains dans le cambouis bien sûr, parce que M. Batman est un patron proche du peuple) et que WonderWoman est timide, que les 3 autres servent à… euh…. heureusement, il y a un oiseau… non, un avion… non…

Le méchant veut conquérir le monde en utilisant 3 cubes qu’il appelle Maman et est aidé de super-singes-robots volants tout droits venus d’Oz (le pays magique de Dorothée, pas de la prison).

Voilà pour le pitch. Maintenant, comment s’en sort le film ?

Mal.

Je n’ai rien contre films divertissants et blockbusters cousus de fil blanc (je dirais même que j’adore ça), mais faut quand même pas pousser.

Le début et la présentation de chacun est laborieuse, hachée, sonne faux (mention spéciale à la partie « Atlantide » à laquelle je n’ai rien bitté), le méchant est encore une fois 100% coton CGI, ses minions aussi bien évidemment (après, c’est un truc classique, le Méchant se doit d’avoir des centaines/milliers de soldats numériques pour pouvoir fournir du temps au film vu que les dits-soldats se font défoncer à la tonne par les super-héros, pis ça coûte moins cher en figurants et en pansements) et l’intrigue autour de Superman souffre d’un gros problème de rythme.

Et à la fin du film, pour la baston « épique », qu’est-ce que DC nous offre ? De la grosse CGI dégueulasse en haut, en bas et sur les côtés. Parce que les plans du gros méchant qui donnent une autre couleur au ciel, c’est plus pratique pour jouer avec le logiciel de filtre. (Punaise, avec tout ce numérique dégoulinant, je me referais bien la grande scène de baston en plein air d’Avengers, qui passe quasiment pour un modèle du genre…).

« Oui , je suis moche, non, je ne ferais pas peur à une poule, mais on s’en fout »

Je récapitule : Ça commence mal, ça finit en eau de boudin (ah siiii, après la baston dégueulasse, on a droit à l’épilogue avec plein de violoncelles sur un champs de blé et une voix off qui débite des âneries, ça c’était rigolo).

Mais les personnages ? Aquaman est cool parce qu’il est écrit pour être super-cool-badass et qu’il a de gros pectoraux, des tatouages dessus et des répliques badass-cool, Flash est ruiné par son rôle de bouffon, WonderWoman, en tant que « personnage féministe de DC » commence à être bien à l’aise dans son rôle de maman (qui, en regardant ses compères d’un œil attendri et maternel, murmure pour elle-même « Je travaille avec des enfants… ». Ne manquait à la scène que Wonderwoman préparant un bon chocolat chaud avec de bonnes tartines de confiture pour ses pitits n’enfants) et Cyborg a comme super-pouvoirs d’avoir une personnalité méga-lisse, un costume méga numérique-pas-beau et d’être le technicien/informaticien de service.

Bref… tout ça pour dire… C’est pas glorieux.

Heureusement que je suis aussi allé voir A beautiful day présenté (en gros, sur l’affiche) comme le « Taxi Driver du 21e siècle ». Alors… non. C’est bien mais il serait temps que les gars du marketing aillent voir un film un jour.

 

Martin Eden

Auteur : Jack London
Traducteur : Philippe Jaworski

Première publication : 1909

4e de couverture : Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d’Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d’une jeune bourgeoise.


Quand on lit un excellent livre, on peut le fermer en se disant « Putain, quelle claque ». Et puis, il y a les livres où on ne se dit rien, parce qu’on est plus en capacité de penser.

Ça remue plus de choses que je ne pourrai jamais décrire, ça touche toutes sortes de cordes sensibles, et tout ça avec style. Jack London utilise toujours les bons mots, dans le bon ordre, pour décrire les bonnes émotions, sensations, et à chaque phrase je me demande où ce type va chercher tout ça.

Quand l’éveil de Martin Eden fait écho à l’éveil que je ressens durant ma lecture, je me dis… Je ne me dis rien, je ressens. Martin Eden a été une lecture inédite, bouleversante.

Des auteurs qui trouvent le mot juste, qui écrivent sans fioritures, qui vont à l’essentiel, décrivent des gens, des sociétés, des sentiments, j’en connais peu mais j’en connais. Ils sont excellents et j’attends leurs livres avec toujours une grande impatience, mais Martin Eden, à mon grand dam, sera sans doute désormais le maître étalon de ce style.

On espère avec Martin, on aime avec Martin, on désespère, on souffre avec Martin. Et la sincérité, l’authenticité, la puissance émotionnelle du roman sont indescriptibles.

Ok, j’en fais un peu des tonnes.

Seulement, j’ai fait traîner la lecture durant des jours simplement pour n’avoir pas à terminer ce livre, et puis j’ai fini par engloutir les 200 dernières pages sans toucher aux crêpes chaudes nutella-bananes posées devant moi.

Alors, certes, je n’argumente pas vraiment sur les qualités de la lecture : histoire, personnages, style… Mais l’émotion ressentie au dernier mot les surpasse tous.

Des romans d’apprentissage, j’en ai lu un certain nombre. Mais des romans où le personnage découvre l’Amour, la Culture, qui a une soif incroyable de savoir, qui veut monter là où il n’y a plus aucune limite, tout ça pour être ramené jusque sous terre par des congénères bornés, ça ne se trouve pas à chaque coin de rue. D’avoir vécu, grâce au style à la fois brut et littéraire de Jack London, l’histoire d’un homme qui s’ouvre et qui se ferme, d’avoir vu l’Innocence s’épanouir et se faner, d’avoir vécu tout ça simplement par des mots, c’est ce qui justifie qu’on ouvre un livre.

Tout y est parfait, jusqu’au rythme, la place importante de l’attente et de la frustration, la rapidité de la chute, les thématiques et les émotions brassées, la profondeur du personnage principal, innocent, impatient, parfait justement parce qu’il ne l’est pas, (l’art et) la manière avec laquelle Jack London réussit à retranscrire le bouillonnement  qui agite cet homme, son ascension intellectuelle, son bonheur devant sa propre ascension, la tristesse de ses découvertes sur le genre humain, la pureté et la puissance du style de Jack London, tout y est incroyable.

C’est beau, sincère, cruel et universel.

Est-ce que j’ai précisé que j’ai aimé Martin Eden ?

Docteur Sleep

Auteur : Stephen King
Date de parution : 2013

Livre de poche
768 p.

Résumé : Suite de Shining. Danny Torrance est maintenant âgé de 40 ans environ, Il travaille dans un hospice et aide les patients en phase terminale à disparaître.


Docteur Sleep, c’est l’histoire d’une peur. Mais pas du tout comme avec Shining, l’enfant lumière. En fait, ça n’a même rien à voir. Enfin, si c’est lié mais pas là-dessus, mais… bref.

Peur de lire la suite d’un chef-d’œuvre.

Et j’ai mis du temps pour le lire, le livre a traîné pas mal à portée de main, j’en lisais quelques pages, laissais passer quelques jours, etc. La bestiole va sur ses 800 pages, le petit manège aurait pu durer longtemps.

On retrouve donc le petit Dan de Shining, qui a bien grandi, beaucoup picolé et qui finit par toucher le fond. On continue donc sur la « saga de l’alcool » avec ici un focus sur les AA et l’après-alcool. Ce début, un peu lent, de mise en place de l’univers de Docteur Sleep était d’ailleurs sans doute nécessaire pour faire le deuil du Dan qui boit du lait pour passer au Dan qui carbure aux alcools forts. Heureusement, un bouquin comme ça sur le long terme ça passe plutôt pas mal.

Un nouveau personnage fait son apparition, une petite fille – là aussi, ça facilite la transition avec Shining, on reste sur un profil connu de personnage – et qui, elle aussi, a un gros Don. Et qui dit gros Don dit grosses emmerdes. C’est là que débarquent les vilains, une tribu de tarés qui font des trucs pas jolis jolis. Classique mais efficace, Stephen King alterne les points de vue entre Dan, Abra et les tarés. La taille du livre et le talent de King permettent aussi de creuser la psychologie de chaque protagoniste.

Petit à petit, je me suis détaché de Shining, suffisamment pour apprécier la lecture et c’était parti. Docteur Sleep se lit tout seul, le lien avec Shining est tout de même continu, mais Stephen King part dans une direction très différente, il n’est plus question de huis-clos flippant et mystérieux. Ici, tout est creusé, développé et en plein air. Pour le coup, je n’imagine pas qu’on puisse lire Docteur Sleep sans avoir lu Shining avant (ce qui répond à la question de ceux qui se demandaient « Mais pourquoi y nous bourre le mou avec Shining depuis la première ligne celui-là ? »). Si quelqu’un a tenté l’aventure, je suis preneur d’un avis !

L’avantage avec ce genre de pavés, c’est aussi qu’on a le temps de se faire aux gens. On n’est pas non plus dans du roman contemplatif, ct comme on parle de Stephen King, le suspense est aussi parfaitement maîtrisé. La montée de la tension se fait d’ailleurs (très) petit à petit.

Content de l’avoir lu, aucune déception en vue. Docteur Sleep, si il n’arrive, à mon sens, pas à la cheville du grand frère, est tout de même une réussite, dans un registre différent, mais sur le même univers.

Fantastic Birthday

Titre original : The Girl Asleep

Réalisateur : Rosemary Myers
Acteurs : Bethany Whitmore, Harrison Feldman….

Synopsis : Greta Driscoll est une jeune fille introvertie qui va avoir 15 ans. Petit problème, ses parents, sur proposition de son unique ami, décident de lui organiser une grande fête pour son anniversaire. C’est la goutte d’eau qui la fait basculer dans un univers parallèle déjanté et absurde dans lequel elle va devoir affronter ses peurs.


Premier plan du film. C’est le choc : Wes Anderson a sorti un nouveau film et je n’étais pas au courant. Après 1 seconde de réflexion, non, le film est toujours de Rosemary Myers, réalisatrice australienne dont c’est le premier film, mais il n’empêche, la réalisatrice emprunte énormément au maître Anderson : costumes/décors, jeu d’acteurs décalé, esthétique soignée, obsession de la symétrie dans 1 plan sur 2 voire plus et j’en passe.

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La La Land

Réalisateur : Damien Chazelle

Acteurs : Emma Stone, Ryan Gosling, J.K. Simmons (mais lui, ça fait vraiment rôle tertiaire pour le récompenser d’avoir fait de Whiplash un si bon film)

Résumé : Une jeune femme qui veut devenir actrice rencontre un jeune homme qui veut ouvrir son club de jazz, parce qu’il n’aime que le jazz et rien que le jazz, se rencontrent, dansent, chantent et essaient d’atteindre leur rêve chacun de leur côté mais ensemble.


My goodness, he’s back !

Oui, alors, non, pas vraiment, c’est juste que j’avais besoin d’en causer, et donc, évidemment, au lieu de le laisser pourrir sur mon ordinateur, d’en faire profiter un maximum de personnes.

Alors, pourquoi ce besoin de partager ? Parce que  pourquoi je suis passé à côté de La La Land et que c’est révélateur de quelque chose *suspense*.

La La Land est révélateur d’un problème qu’on connaît tous assez bien, je pense. J’ai décidé de l’appeler le « syndrome Helsinki », de l’espagnol « el » (le) et de l’anglais to sink (couler), que je traduis par « le naufrage des grandes attentes ». Je m’explique.

J’avais adoré Whiplash (de Damien Chazelle), brillant à plus d’un niveau ; psychologie des personnages, et surtout ce qu’il me faisait ressentir, qu’il s’agisse de frustration, de colère, de joie,…. C’était un film exceptionnel, pour un réalisateur qui s’annonçait donc tout aussi bon.
En plus de ça, le couple star, Emma Stone et Ryan Gosling, sont deux acteurs que j’affectionne tout particulièrement, que ce soit pour leur talent à jouer des rôles dramatiques aussi bien que comiques ou leur alchimie cinématographique.
Bon, par contre, je ne suis pas un fan pur et dur des comédies musicales mais suffisamment (Singing in the rain, Les chansons d’amour, The Rocky Horror Picture Show, The Blue Brothers) pour espérer aimer celle-là.
J’essaie aussi dans la mesure du possible de ne pas tenir compte des critiques avant d’aller voir un film, mais le maxi gros hyper méga battage médiatique autour du film m’a atteint, à mon grand dam.

« Bon, il parle quand du film ? – Chhhhhhut, c’est intéressant ce qu’il dit ! »

Evidemment, ce qui devait arriver, arriva. Le film débute, petit plan-séquence musical sympathique et c’est parti. Et là, pschhiiiit, je ne suis pas dans le film, enfin si, mais par moments seulement, donc ça ne compte pas.

Pourtant, le film a des points positifs évidents : Bien réalisé, bien joué, une bande originale qui reste en tête (que j’écoute depuis ma séance au cinéma aussi, ça doit jouer).

La La Land est une comédie musicale typique, et pourtant essaie de se placer à part. Le film joue le jeu et sur les codes du genre : Une romance – classique -, une histoire qui tourne sur les rêves d’une vie, artistique of course, des gens gentils, des couleurs vives, de beaux couchers de soleil, et plein d’émotions.

Là où le film s’essaie à plus que ça est pourtant assez intéressant : le cassage de la conclusion de certaines scènes-clés (le premier baiser,…) par des éléments perturbateurs, cette volonté de montrer que tout est illusion (le personnage est devant un paysage magnifique… qui s’avère n’être qu’une affiche ou un décor) ou sur le dénouement de l’histoire lui-même. L’effort est appréciable, original mais m’a quand même semblé parfois trop artificiel, trop forcé. Le potentiel comique de plusieurs de ces effets est indéniable mais ce message du film insistant sur l’illusion du monde qu’il crée a eu la manie de me faire sortir du film tout en me laissant admiratif de la méthode.

Le film m’a aussi semblé trop se complaire dans certains effets, notamment sur son utilisation de la lumière et de cette manie de faire le noir total excepté un projecteur braqué sur un personnage. Je me dis que cette artificialité est liée au genre (sur les décors ou les couleurs très vives) ou au lieu de l’histoire (Los Angeles, ville du spectacle). Trop timide aussi parfois, sur la quantité ou l’audace des scènes chantées/dansées.

Pourtant, je me dis que cette timidité sur ces scènes-là est voulue : Emma Stone et Ryan Gosling ne sont ni chanteurs ou danseurs, et le film joue tout autant sur son côté musical que sur l’équilibre film traditionnel/hommage aux comédies musicales d’antan et la modernité dont il fait preuve (critique du monde du spectacle, de Los Angeles et des castings, inclus). C’est, au final, comme si cette romance classique était un prétexte amusant, un loisir de Damien Chazelle pour dépoussiérer un genre et lui rendre hommage tout en critiquant le monde dont il vient.

Le film est techniquement, visuellement magnifique, sa fin est brillante à plus d’un titre [Spoiler] à la fois un « Et si » les personnages avaient pris une autre décision et un « Et si » ce film avait été vraiment été tourné à la Hollywood [Fin du spoiler], il sait surprendre et faire preuve de classicisme, être entraînant ou mélancolique.

Voilà ce qui est énervant : je pense avoir aimé le film mais j’aurais aimé l’avoir adoré, j’aurais adoré sortir enthousiasmé, et ce que je trouve « intéressant mais forcé », je l’attribue au fait d’être passé à côté dès le début. C’est là où notre perception d’un film peut se révéler assez casse-couilles : suivant notre état d’esprit, nos attentes, le moment du visionnage, si on a faim ou non, on trouvera tel effet, telle histoire ou tel personnage réussi ou raté. Et La La Land me semble être en plein dans ce cas.

Il y a quand même une chose qui transcende ces atermoiements : Damien Chazelle, comme le montrait déjà Whiplash, sait filmer la musique. Ou plutôt, sait filmer les musiciens en action ; ses gros plans, sa gestion du montage, je trouve sa manière de faire brillante.

Et parce que, j’ai eu le temps de bien digérer tout ça, et que je veux en profiter, je retourne le voir dans quelques jours. Faut quand même pas déconner.

Café Society – The Nice Guys – Julieta

Pour faire (encore plus) court : 1 film sympathique, 1 très bon film, 1 excellent film !

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Money Monster

Réalisateur : Jodie Foster

Acteurs : George Clooney, Julia Roberts, Jack O’Connell, Dominic West, Caitriona Balfe,…

Synopsis : Lee Gates est une personnalité influente de la télévision et un gourou de la finance à Wall Street. Les choses se gâtent lorsque Kyle, un spectateur ayant perdu tout son argent en suivant les conseils de Gates, décide de le prendre en otage pendant son émission, devant des millions de téléspectateurs… (Source : Allociné)


Money monster, ou quand le mélange des genres débouche sur quelque chose d’étrange. Et de raté. (« Wow, il attaque fort ! »)

Je ne m’attendais a rien de précis en allant voir le film, pas vu la bande annonce, juste lu le synopsis, et même après avoir vu le film je ne sais pas qul est le but ou le message. S’il y en a un.

Thriller ? Dénonciation de la finance ? De la collusion entre médias et entreprises ? Simple divertissement ou film politique ? Le problème c’est que le film semble vouloir jouer sur les 2 tableaux sans y arriver. Résultat il se retrouve le cul entre deux chaises et moi à me demander ce que j’ai regardé.

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Ma Loute

Réalisateur : Bruno Dumont

Acteurs : Fabrice Luchini, Juliette Binoche, Valeria Bruni Tedeschi, Jean-Luc Vincent,…

Synopsis : Été 1910, Baie de la Slack dans le Nord de la France. De mystérieuses disparitions mettent en émoi la région. L’improbable inspecteur Machin et son sagace Malfoy (mal)mènent l’enquête. Ils se retrouvent bien malgré eux, au cœur d’une étrange et dévorante histoire d’amour entre Ma Loute, fils ainé d’une famille de pêcheurs aux mœurs bien particulières et Billie de la famille Van Peteghem, riches bourgeois lillois décadents. (Source : Allociné)


Vendredi 13, un jour à marquer d’une croix blanche. Je suis allé voir un film avec Fabrice Luchini. Mais pas pour voir un film avec Fabrice Luchini (faut pas déconner), pour voir un film de Bruno Dumont (ma première fois. Instant émotion).

Et je n’ai pas été déçu, loin de là.

Ce film est étonnant. Plus que ça, c’est un véritable OVNI, du genre qu’on aime (beaucoup) ou qu’on déteste (beaucoup).

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Dalton Trumbo – Les malheurs de Sophie

Parce que pas d’inspiration pour faire une critique par film, parce que pas envie de me creuser la tête non plus et enfin parce qu’envie de parler de Ma Loute et de Money Monster assez rapidement : un rapide avis sur Dalton Trumbo et Les malheurs de Sophie. 🙂

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Green room

Réalisateur : Jeremy Saulnier (Blue Ruin,…)

Acteurs : Anton Yelchin, Imogen Poots, Patrick Stewart, Macon Blair, Mark Webber,…

Synopsis : Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents. Alors qu’ils retournent en backstage après leur set, les membres du groupe tombent sur un cadavre encore chaud et deviennent alors la cible du patron du club et de ses sbires (Source : Allociné)


Blue ruin était déjà bluffant, d’un réalisme fort, avec une violence magnifiée par la maîtrise de la réalisation, et Green Room ? Pareil. La différence est qu’on passe d’un film de vengeance d’un homme à un film de survie d’un groupe.

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