Gods of Egypt

Réalisateur : Alex Proyas (I,Robot, Prédictions,…)

Acteurs : Gerard Butler, Nikolaj Coster-Waldau, Brenton Thwaites, Elodie Yung, Chadwick Boseman, Geoffrey Rush,…

Synopsis : Dans une époque où les Dieux vivaient parmi les hommes, Seth, Dieu du désert, qui convoite le pouvoir, assassine le roi et condamne Horus à l’exil, plongeant le royaume d’Egypte dans le chaos. C’est l’intervention d’un jeune voleur, Bek, qui va sortir Horus de sa prison. (Source : Allociné)


Oh le beau nanar que voilà ! Je n’en avais entendu parler que quelques jours avant qu’il sorte et je comprends mieux pourquoi. Mieux vaut pas de pub que de la mauvaise pub.

LA question a la sortie de la salle a été “Mais pourquoi m’être infligé ça ?”. Ben, pour être franc une légère nostalgie de l’époque ou je lisais Christian Jacq et d’une période “dieux égyptiens“. Et puis naïvement, je me suis dit qu’un film avec Gerard Butler et Nikolaj Coster-Waldau ne pouvait pas être mauvais a 100%. Et c’est le cas. Il l’est seulement a 90%.

Je parlerai plus tard du scénario insipide, mais au fond, c’est loin d’être le pire de Gods of Egypt. Non, le pire, qui fait pleurer les yeux et les oreilles c’est l’intégralité des choix artistiques. Effets spéciaux, costumes, décors et chaque élément composant l’univers de Gods of Egypt. C’est moche, vilain, hideux, ça pique les yeux, y en a partout, c’est le bordel visuel, c’est aussi mal fait par moments, et dieux savent qu’ils sont nombreux. Tout brille, a un côté kitsch flagrant à défaut d’être assumé, et que ce soit décors ou costumes, tout sonne plastique et désespérément propre.

On parle des dieux ? Râ et Toth sont d’un ridicule affligeant. Pardon je rectifie, Toth est d’un ridicule affligeant grâce à une vague tentative d’en faire un personnage comique et Râ est… bizarre, entouré d’effets spéciaux cheap et joué par un Geoffrey Rush peu inspiré. Nicolas, Gerard et Esther s’en sortent a peu près bien, même si la transformation des dieux fait plus Stargate/Transformers qu’autre chose, donnant au film des allures de S-F qui ne collent pas du tout au reste du film. De même, alors qu’on voit Horus et Seth se transformer, Hathor, bizarrement ne le fait jamais. C’aurait pourtant été chouette de voir l’atout charme du film se transformer en vache…

Le scénario ? Bof, une vague quête/vengeance qui finit comme si la quasi totalité du film n’avait jamais existé. Avec, bien sûr, une romance à la Romeo/Juliette, avec un amour sincère et impossible, sinon ce ne serait pas drôle. Le lot de clichés est là, bien sûr, des scènes incohérentes, un montage étonnant (sur un bête dialogue de 10 secondes, le montage était tellement rapide que j’ai cru que j’allais faire une crise d’épilépsie), et ne parlons pas du respect de la mythologie égyptienne.

C’est mauvais, ça, je pense que vous l’avez compris à ce stade, mais il ne fait pas non plus oublier à quel point le film est moche. Quand on sait (ou pas) que Gods of Egypt a eu un budget de 140 millions de dollars (tandis que Deadpool plafonnait à 60 millions…) c’est à se demander où ils ont mis tout cet argent.

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