Le monde de Charlie (livre)

Titre original : The Perks of being a Wallflower

Auteur : Stephen Chbosky (qui est aussi le réalisateur de l’adaptation de son propre livre)

Résumé : Au lycée,où il vient d’entrer, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas « raccord ». Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige ; pour les autres c’est juste un « freak ». En attendant, il reste en marge, jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : le voilà entré dans la danse…et tout s’accélère. (Source : Livraddict)


 

J’ai un peu hésité avant de lire Le monde de Charlie. J’avais vraiment beaucoup aimé le film (que je vous conseille donc), je savais qu’il y aurait comparaison entre les deux. Et puis la curiosité l’a emportée (comme d’habitude).

Alors, ce monde de Charlie ?

Chouette. Un très bon moment de lecture.

Bien sûr, ce n’est pas un monde idéal. Même si on ne peut pas vraiment comparer livre et film (un livre et un film ça n’a rien à voir, blablabla), je préfère tout de même le film (et puis il y a tout de même cette foutue manie de coller l’affiche du film en couverture de livre. Comment ne pas penser à l’autre en lisant l’un, je vous le demande…).

Bref, ici, Charlie, ado troublé (suicide du meilleur ami, mort de la tante préférée, vie sociale faible,…) écrit (ah oui, c’est un roman épistolaire) couche son quotidien sur des lettres qu’il envoie à … quelqu’un. D’entrée, j’ai tiqué. Qui est ce destinataire, quel intérêt de lui écrire,… ? C’est con comme tout, mais cet aspect m’a gêné. On sait pourquoi Charlie a choisi un inconnu mais je n’ai pas aimé.

Le style est, lui, très fluide, volontairement oral, sans aucune négation, des Y à la place des il, des phrases très simples,… C’est sympa, ça ne pique pas les yeux mais je ne sais pas. Ce style m’a gêné à certains moments, je l’ai aimé à d’autres (pas chiant le lecteur).

Non, en fait, la force du monde de Charlie (titre original (génial) : The perks of being a wallflower. Ne cherchez pas sur Google Traduction, cet abruti vous met le titre VF du livre en traduction française au lieu de traduire comme on lui demande. J’adore). Bref. La force du monde de Charlie c’est son fond. La justesse du ressenti, des actions, des caractères des personnages. De tout. C’est aussi ce qui m’avait plu dans le film d’ailleurs (en plus de l’interprétation. Entre autres choses). Certes, le livre a sa galerie de personnages formatés (l’enseignant cool et compréhensif, le père autoritaire,…) mais bon. Ça passe.

La force du Monde de Charlie, c’est de sortir du tas des bouquins banals sur l’adolescence et ses petits tracas. Le mélange des personnages décalés, de la place importante du Rocky Horror Picture Show et de la justesse de tonB fonctionne. Bon, honnêtement, un énième livre sur l’adolescence, ça l’est aussi. Mais le livre réussit à avoir un « petit plus ». Certes, on y retrouve pêle-mêle des thématiques bien originales (le rejet, l’homosexualité, l’amour, l’amitié, les relations de couple, la violence, la drogue,…) mais, il le fait bien.

Pour finir, ce monde de Charlie-ci n’aura pas été une déception par rapport au film ni le meilleur-livre-que-j’ai-lu-de-ma-vie. Un bon livre.

5 réflexions sur “Le monde de Charlie (livre)

  1. Bonsoir,

    Pouvez vous m’expliquer la phrase nous sommes infinis prononcée par Charlie à la fin du film svp?

    Cordialement

    • L’épistolaire est beaucoup moins présent dans le film, et sous une forme différente en plus, il écrit simplement sur son journal. C’est différent… et mieux^^

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