Malavita (Besson)

Réalisateur : Luc Besson

Acteurs : Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Dianna Agron, John D’Leo, Tommy Lee Jones,…

Synopsis : Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie. Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien… (Source : Cinétrafic)

Bande-annonce

Malavita… Une de mes plus grosses attentes 2013. Sans doute même dans le top 1.

Grosse perplexité au vu du réalisateur, espoir au vu d’un des producteurs (Martin Scorsese) et du casting (Robert De Niro, Michelle Pfeiffer, Dianna Agron, Tommy Lee Jones).

Résultat… heureux. Malavita by Besson est une adaptation honnête de Malavita by Benacquista. (Et Capone seul sait que j’aime Malavita by Benacquista). Mon seul souci, andouille que je suis, c’est que j’ai passé le film à le comparer à mes souvenirs du livre (lu il y a 3 ans sur les bords de la river Lee, par beau temps quoiqu’un peu nuageux). Ca ne m’a pas gâche le film, loin de là, mais j’ai hâte de pouvoir le revoir dans quelque temps.

Premier point m’ayant marqué. La quasi-perfection du casting (parfait, dans le sens qu’il colle à ce que je m’étais imaginé des personnages bien sûr). De Niro est parfait en vieil ex-mafieux, Pfeiffer parfaite en épouse de vieil ex-mafieux, Dianna Agron parfaite en belle fille (moui, mal écrit… parfaite en fille au physique avantageux) de vieil ex-mafieux, John D’Leo parfait en fils mafieux de vieil,… bref. N’y a que Tommy Lee Jones qui me paraît un peu fatigué pour le rôle mais de le voir bouder lors du show de Fred Black valait bien cette petite surprise.

Le film simplifie le livre bien sûr, normal même. L’humour de l’histoire est toujours présent, bien qu’édulcoré mais comme à peu près tout. Et j’arrête là ma comparaison pour ceux qui n’ont pas lu le livre (mais doivent le faire).

Niveau réalisation je n’ai pas grand-chose à dire. Ce n’est ni mauvais, ni bon. C’est Besson ne faisant pas de bourde ni d’étincelles. Quant au scénario, il aurait fallu être abruti pour saloper une histoire aussi bonne. La famille de mafieux qui, sous couvert de programme de protection des témoins, se réfugie sans un trou paumé de Normandie et a beaucoup de mal à quitter ses vieilles habitudes. C’est de l’or en barres (de rire). Les personnages, surtout, sont  extraordinaires, d’où l’importance d’un excellent casting.

Honnêtement, si je me tiens uniquement au film lui-même, je m’attendais en fait à tellement pire que ça que ça a été un soulagement.

Malavita, c’est aussi la première fois que la VO me laisse dubitatif. C’est l’histoire d’une famille d’américains qui vient en France. Bon, le livre étant en français, j’imagine que Besson a dû gérer qui parle en quoi. Mais entendre tous ces français (collégiens inclus) qui s’expriment parfaitement en anglais (curé exclus. L’honneur de l’Eglise est sauf)… Le choc est rude. Et porte un coup à la crédibilité de l’histoire. Pas que je doute du niveau linguistique de mes compatriotes, mais… si, en fait, si. Le souci de la VF, d’un autre côté, c’est de remplacer les Fuck et autres Fucking (très importants dans Malavita) par des traductions franco-pourries.

J’arrête là, je pourrais écrire sur des pages concernant Malavita mais j’ai trop peur qu’on me dise (encore :p) que mes critiques sont trop longues. En bref, Malavita est un divertissement honnête et sympathique.
J’ai aussi très envie de connaître l’avis de ceux qui n’ont pas lu Malavita.

Ci-joint ma critique du livre. Qui date du temps où j’étais encore jeune et innocent, écrivant des critiques courtes et aérées.

4 réflexions sur “Malavita (Besson)

  1. Qui dit que tes critiques sont trop longues ??? Je pense que ce qui pourrait me déranger le plus c’est le fait que tout soit en anglais !!! Il n’était-il pas possible de mêler les deux langues ? Bon, je ne sais toujours pas si j’irai le voir, tellement j’ai aimé le livre !

    • Les français parlent aussi français mais moins. Bizarrement, je sens que tu es partie pour ne pas aller le voir ! Toute façon, c’est le genre de film qui ne perd pas à être vu à la télé ou sur l’ordi.

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