Frankenweenie

Réalisateur : Tim Burton

Synopsis : Après la mort soudaine de Sparky, son chien qu’il adorait, le jeune Victor se tourne vers le pouvoir de la science pour ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher sa création « faite main », mais quand Sparky s’échappe, les camarades de Victor, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences… (Source : Allociné)

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Que dire, si ce n’est que ça fait bien plaisir de retrouver du « pur » Tim Burton ? A croire que celui-ci ne s’épanouit qu’à travers l’animation. Ou que son univers si… « Burtonien » ne peut être retranscrit qu’à travers l’animé. Et particulièrement en stop motion.

En tout cas, c’est une fois de plus l’esthétique made in Burton couplé aux thèmes chers aux Maître qui fait mouche. Ajoutez à cela, un film animé en noir et blanc, qui colle parfaitement au fond.

Mais aussi, tout un tas d’éléments :

Les personnages,  les enfants notamment, sont particulièrement bien faits (autrement dit : flippants, décalés, dérangés et attachants) et reflètent parfaitement la maîtrise graphique qui caractérise le film.
Les références foisonnent ; il y en a pour chacun. Plusieurs visionnages et une culture cinématographique de base seront nécessaires. Avis aux amateurs !
Mélancolique, noir… l’univers est reconnaissable à dix kilomètres.

Cependant, nul film n’est parfait, Frankenweenie n’y fait pas exception, particulièrement pour la fin. Soit Tim se ramollit avec l’âge soit Disney a tenu à ajouter son grain de sel (en plus de la 3D, une fois de plus prétexte à entuber le spectateur)

Et pour ceux qui voudraient, prolonger l’expérience, il y a toujours possibilité de s’orienter vers le court-métrage d’origine, fait en 1984.

3 réflexions sur “Frankenweenie

  1. Il est effectivement très Burtonien, super bien fait et macabre à souhait mais je trouve que l’effet de surprise n’est plus là quand on regarde un Burton…

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