Albert Nobbs

Film de Rodrigo García

Avec : Glenn Close, Mia Wasikowska, Aaron Johnson, Janet McTeer, Brendan Gleeson,…

Synopsis : Au XIXème siècle, une femme irlandaise doit se déguiser en homme afin de survivre au difficile climat social. (Source : Allociné)


Bien sympathique ce petit Albert Nobbs ! Que ce soit le film ou le personnage d’ailleurs.

(Et dès qu’il s’agit d’Irlande, je ne résiste pas moi…)

Pour être plus constructif, disons que ce traitement de la  femme qui doit se faire passer pour un homme afin de survivre m’a bien plu. Je m’attendais plus à une série d’actions où Albert Nobbs est sur le point de se faire prendre sur le fait, doit échafauder stratagème sur stratagème,… Pas du tout.

Notre bon(ne) Albert est bien installé(e), fait son petit bonhomme de chemin depuis un paquet de temps maintenant dans les habits d’un homme et a déjà un projet bien précis en tête. Bref, le spectateur débarque à un moment de sa vie et le suit à partir de là. L’occasion du coup de suivre une galerie de personnages gravitant autour de l’hôtel où travaille Albert, le médecin sympathiquement alcoolique et épris d’une servante, le vicomte débauché, la servante bonne fille un brin passionnée,…

Heureusement, Albert fait la connaissance d’un personnage qui va un peu bouleverser son petit train-train. Un poil trop prévisible peut-être, mais la suite fonctionne bien.

Si il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher à Albert Nobbs c’est la qualité de l’interprétation. En général bien sûr mais de Glenn Close en particulier (qui nous prouve qu’elle est aussi bon acteur qu’actrice finalement.) L’expression souvent figée, mais la personnalité d’Albert Nobbs veut ça aussi, la voix posée, la posture hésitante, l’attitude réservée voire craintive, Glenn Close, non contente d’avoir porté tout le projet porte aussi le film même et livre une superbe prestation.

Un petit mot quand même pour Mia Wasikowska tour à tour adorable, à baffer et à plaindre. Aaron Johnson également, bien loin de son rôle de Kick-Ass, tout en nuance à tel point qu’on ne sait, pendant un temps, pas trop quoi penser du loustic.. Et un Jonathan Rhys-Meyer qui semble s’être souvenu qu’être un acteur connu n’empêche pas de pouvoir avoir un rôle tertiaire.

Pour le reste, rien d’inoubliable, la réalisation est très classique, à l’image de l’époque. Pas grand-chose à en dire de plus si ce n’est que pour ma part je ne me suis pas ennuyé (ce qui ne semble pas avoir été le cas de tout le monde).

Pour Glenn Close et son personnage  essentiellement donc (parce que vu la place de l’Irlande, celle-ci ne peut pas tellement être un argument de vente) un film à voir !

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